Le ministre d’Etat en charge des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro, a fait le point, jeudi au cours du briefing presse hebdomadaire, sur le projet « Kinshasa zéro trou », lancé mi-octobre 2021 par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde.
Selon le ministre Gisaro, ce projet, « totalement financé par le Trésor public », a déjà atteint un taux d’exécution de 84% pour une distance linéaire d’environ 86 km de voirie retapés. Ce qui représente environ 12% de la voirie revêtue de la ville de Kinshasa.
Au total, a-t-il révélé, 42 artères subdivisées en 48 projets repartis dans 16 communes de la ville, étaient identifiées par les services de l’Office des voiries et drainage (OVD), entreprise chargée d’exécuter les travaux.
Après la fin des travaux dans les 26 projets du lot 1 en octobre 2022, le Lot 2, avec ses 22 projets, est également en voie d’être bouclé, a assuré le ministre des Infrastructures.
« Toutes les avenues programmées ont été soit achevées soit en attente d’achèvement », a-t-il signifié, mentionnant notamment le cas de l’avenue Kalembelembe, dans la commune Lingwala, qui se retrouve dans le lot de routes en attente de financement pour être achevées.
Cette avenue, a regretté Alexis Gisaro, est aujourd’hui impraticable alors qu’il abrite le plus grand centre pédiatrique de Kinshasa.
Par ailleurs, le ministre des ITP est revenu sur la vision du gouvernement en initiant le projet Kinshasa zéro trou. Ce projet, a-t-il expliqué, vise à « remettre en état de praticabilité les voiries existantes qui présentaient une certaine dégradation ». Il s’agit d’une « ambition du gouvernement de faire de Kinshasa une ville sans trou ».
« Zéro trou ne veut pas dire réhabiliter toutes les artères de la ville mais s’attaquer aux artères dégradées. On ne peut pas boucher tous les trous de Kinshasa en une année. Ça demande des moyens et une programmation. Il y aura d’autres phases qui vont suivre », a explicité Alexis Gisaro.
Yvette Ditshima
