Depuis le 2 juin dernier, date de la détection du premier cas de variole de singe (Monkey pox) dans la zone de santé de Karisimbi au Nord-Kivu, la province en compte déjà 8.
C’est ce qu’a fait savoir Prisca Luanda, conseillère principale du gouverneur militaire chargée de la santé.
Ces 8 cas sont repartis comme suit : 5 dans la zone de santé de Nyiragongo, 2 à Goma et 1 à Karisimbi.
Au total, 45 contacts font actuellement l’objet d’un suivi, a-t-elle dit.
Une enquête épidémiologique approfondie, a expliqué la conseillère Prisca Luanda, a permis d’identifier un contact sexuel chez qui la variole simienne était suspectée et qui avait voyagé dans la province du Sud-Kivu.
Pour stopper la propagation de cette maladie cutanée, le gouvernement provincial a appelé la population à respecter les mesures barrières. Notamment éviter tout contact physique et sexuel avec toute personne qui présente les signes de M-Pox, éviter tout contact physique avec un animal domestique ou sauvage malade ou son produit et en cas de contact avec une personne ou un animal suspect, laver les mains avec le savon ou la cendre et se rendre directement au centre de santé le plus proche pour des soins appropriés.
La variole de signe est causée par un virus provenant des animaux. Elle est une maladie cutanée qui se transmet par contact physique ou sexuel avec une personne malade, par contact avec un animal malade ou même de la mère malade à l’enfant pendant la grossesse, renseignent les professionnels de santé.
Au 26 mai 2024, 7.851 cas de variole simienne au total avaient été signalés en RDC dont 384 décès pour un taux de létalité évalué à 4,9%.
Ces cas ont été signalés dans 177 des 519 zones de santé (34%) du pays, dans 23 des 26 provinces (85%).
Les provinces les plus touchées en 2024 sont celles de l’Équateur, du Sud-Ubangi, du Sankuru et du Sud-Kivu.
Fidèle Kitsa