La police a mené une opération de démolition des marchés et arrêts de bus pirates ce lundi 5 août.
Une course-poursuite très récurrente dans ce carrefour très fréquenté de la capitale.
Marchandises saisies, étals brûlés… La police a usé de la méthode forte.
« Dans une ville sérieuse, l’on ne peut tolérer des activités sauvages dans l’espace public », déclare un passant qui salue l’action des autorités.
Cependant, les vendeurs dénoncent la « brutalité de la police ».
« C’est pour fuir le chômage que nous sommes obligés de nous débrouiller ici pour survivre. On a nulle part où aller », lance un vendeur.
Comme lui, ils sont nombreux ces vendeurs et ces motards qui jurent qu’ils vont revenir tant que l’on ne va pas leur proposer un autre endroit pour leurs activités.
Il y a pourtant quelques semaines, la police avait mené la même opération, supervisée par Blaise Kilimbalimba, numéro un de la police de la ville. Mais, comme souvent, des vendeurs sont revenus l’un après l’autre.
Dominique Malala