L’ancien Président du Conseil d’Administration de la Générale des Carrières et des Mines (Gécamines), Albert Yuma, a procédé à la remise et remise, avec son successeur.
Dans son discours de circonstance, Albert Yuma, a remercié l’ancien Président de la République, Joseph Kabila, pour la confiance lui accordée comme PCA de la Gécamines depuis 2010, mais il a aussi remercié l’actuel Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de l’avoir confirmé à son poste en juin 2019.
Ci-dessous, l’intégralité du discours de Monsieur Albert Yuma lors de la cérémonie de remise et reprise à la Gécamines.
Monsieur le Président du Conseil Supérieur du Portefeuille, Monsieur le Président du Conseil d’Administration,
Monsieur l’Administrateur Directeur général, Monsieur l’Administrateur Directeur général adjoint, Mesdames et Messieurs les Administrateurs, Mesdames et Messieurs les Directeurs,
Chers Amis de la GECAMINES,
À l’heure où un nouveau Conseil a pris ses fonctions, je voulais vous dire tout le bonheur et l’honneur que j’ai eu à diriger le Conseil d’Administration de cette entreprise depuis la fin de l’année 2010.
En ce jour, permettez-moi tout d’abord de témoigner ma sincère gratitude au Président de la République Honoraire, Joseph Kabila Kabange qui m’avait fait l’honneur de me nommer au poste de Président du Conseil d’Administration de GECAMINES et à Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo, de m’avoir confirmé à mon poste en juin 2019, témoignant ainsi tous deux de leur grande confiance en ma personne.
À Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, je réaffirme ici ma gratitude et ma disponibilité.
C’est évidemment avec une grande émotion que je me retrouve devant tant de visage amis ce jour. C’est un chapitre de l’entreprise qui se clôt aujourd’hui et un nouveau qui s’ouvre avec vous, mais toujours au sein de la même histoire GECAMINES. Nous sommes des passeurs, j’ai eu l’honneur un temps de présider aux destinées de cette entreprise, c’est aujourd’hui à vous qu’échoit cette mission.
Néanmoins, sachez que partout où je serai, je ne serai jamais loin si vous avez besoin de moi. Mon expérience vous sera toujours disponible, si vous la sollicitez.
La tâche qui vous attend est passionnante, car GECAMINES n’est pas une entreprise comme les autres en République Démocratique du Congo. Elle est au cœur de tous
Les enjeux du pays, de ceux qui feront que nous nous rebâtirons comme Nation ou que nous continuerons à être les acteurs passifs de notre propre histoire.
Ce n’est pas une simple entreprise. A travers ses partenariats, c’est-à-dire à travers la ressource minière que l’Etat congolais a apportée aux entreprises communes, notre entreprise produit les deux tiers du cuivre congolais produit annuellement, soit 1 million de tonnes et 66 000 tonnes du cobalt congolais, soit à peu près la moitié du cobalt produit au niveau mondial. Plus encore, GECAMINES dispose encore et en propre de vastes réserves inexploitées riches en métaux de valeur.
GECAMINES est donc un acteur important, pour ne pas dire central, de l’avenir de l’industrie mondiale, du chemin qu’elle emprunte vers la décarbonation des économies et donc de la lutte contre le réchauffement climatique. GECAMINES à travers ses richesses naturelles, détient certaines des clefs de l’avenir du monde et c’est vous désormais qui en êtes les gardiens.
C’est évidemment une chance, mais vous comprendrez très vite que c’est également une charge qui contraint. C’est d’ailleurs pourquoi nous sommes autant courtisés tant que nous montrons un visage conciliant, que nous sommes combattus quand nous manifestons la volonté de tracer notre propre chemin.
Mesdames et Messieurs les membres du Conseil,
Je suis confiant dans l’avenir de notre entreprise. Je suis confiant car je sais qu’avec la volonté, qu’avec la détermination, avec l’unité, avec l’abnégation, avec la foi patriotique, il est possible de faire bouger les lignes qui ont été tracées par d’autres que nous et pour nous.
Depuis un peu plus de dix années, l’action qui a été menée conjointement entre l’Etat et son bras armé minier la GECAMINES a profondément influencé et transformé le secteur minier de la République Démocratique du Congo.
Société vouée à la disparition à la demande des partenaires financiers multilatéraux, un secteur minier industriel présent en RDC totalement déséquilibré au profit des investisseurs étrangers, artisanat minier laissé aux aventuriers et aux négociants étrangers, voici la situation qui était celle du secteur minier en 2010.
Cette situation a eu pour conséquence directe de priver l’Etat des retombées financières auxquelles il aurait été en droit de prétendre, si son secteur minier avait été géré dans un cadre légal et contractuel équilibré, de manière professionnelle et j’ose le dire de bonne foi, de la part de nos partenaires extérieurs.
10 années après, je pense que GECAMINES est redevenu un acteur qui compte, qui a engagé sa transformation et plus personne n’oser parler de sa disparition. Sous l’action du Gouvernement, un nouveau code minier a été promulgué en 2018.
Certains de nos partenaires ont été contraints de renégocier leurs contrats et il existe désormais un consensus national sur la nécessité de rééquilibrer l’ensemble de nos relations économiques et financières avec nos partenaires. Enfin, l’Etat a développé un cadre réglementaire résolument novateur pour l’artisanat minier avec la création d’Entreprise Générale du Cobalt, dont GECAMINES est l’actionnaire majoritaire, au côté de l’Etat, et d’ARECOMS, l’Autorité de Régulation.
Mesdames et Messieurs,
Avant de vous parler de certains sujets en particulier qui seront certainement à votre agenda dans les prochains mois, je vais d’abord revenir sur deux thématiques structurantes qui ont été au cœur de notre action pendant toutes ces années et qui devraient pouvoir vous éclairer dans votre action.
Le 1er thème relève de nos relations avec nos partenaires et du déséquilibre structurel que GECAMINES subit depuis que les JV ont été créées à partir des années 90’, jusqu’en 2008 globalement.
Dès 2013, nous nous sommes aperçus que nous ne percevions pas les revenus que nous aurions dû percevoir si les projections des études de faisabilité avaient été respectées.
Ces différences par leur récurrence et leur caractère structurel ne pouvaient plus être justifiées par les seules excuses des retards de mise en œuvre opérationnelle des différents projets où des impondérables de production.
C’est ce qui nous amené à mener des audits dont nous avions publiquement dénoncées les conclusions pour la première fois à Mining Indaba, le 6 février 20181 devant la Communauté minière internationale.
Nous avions en effet découvert nous serions sans aucun doute privés pour de nombreuses années, voire pour toute la durée de vie des partenariats, de nos dividendes en raison d’un système mis en place pour priver les actionnaires de leurs revenus et le pays d’impôts sur le revenu.
C’est pourquoi, nous avons décidé soit de récupérer nos actifs quand cela s’avérerait possible soit de rééquilibrer nos relactions contractuelles avec nos partenaires.
Deux exemples me paraissent particulièrement édifiants de ce qu’il est possible de faire, si on le veut et si on résiste aux pressions.
Le premier exemple est notre bataille pour récupérer la Société du Terril de Lubumbashi
Dès 2016, nous avions décidé de redévelopper le Terril de Lubumbashi en propre conformément à nos droits, qui nous a été contesté par notre partenaire qui se pensait en droit de pouvoir rester pour la durée de vie du Terril.
Personne n’y croyait. Nos partenaires se sentant sans aucun doute si forts que l’idée que nous puissions les contester ne paraissait même pas crédible. Et pourtant nous l’avons fait.
Après un certain nombre de péripéties débutées en 2016 dont je vous passe les détails, mais qui nous virent néanmoins gagner par deux fois devant les Tribunaux belges, nous sommes redevenus seuls propriétaires de l’usine de STL en avril 2018.
Cette bataille, cette reconquête, représente pour le patrimoine de l’Etat un gain immense, celui du retour dans son giron de l’ensemble des métaux, pour certains stratégiques, contenus dans le Terril que nous partagions avec d’autres depuis 1996.
La RDC pourra enfin désormais bénéficier et sans avoir à partager avec qui que ce soit les revenus issus de la valorisation du cuivre, du cobalt, du zinc, du gallium, du germanium et de l’argent.
GECAMINES dispose aujourd’hui, mais encore plus demain grâce à l’adjonction d’une unité de traitement locale qui permettra, comme cela avait été prévu en 1996 d’ailleurs mais jamais réalisé, la transformation locale des alliages en métaux finis.
Je ne peux donc que vous recommander de veiller à STL comme sur un de nos plus beaux joyaux, et ne pas laisser certains vouloir défaire ce qui aura été si difficile à récupérer.
Le second exemple est la bataille menée contre Glencore en 2018 dans notre JV Kamoto Copper Company.
Glencore notre partenaire dans KCC est le plus grand opérateur minier au monde et un des plus grands traders. Son chiffre d’affaires au moment du litige en 2018 était de 220 milliards de dollars et sa capitalisation boursière était de 38,7 milliards de dollars.
Pourtant dès 2016, KCC était en état de sous-capitalisation. Glencore, comme actionnaire majoritaire avait deux années pour résoudre ce problème. En 2018, les dettes avaient encore augmenté pour atteindre le chiffre faramineux de 9 milliards de dollars dont Glencore était le créancier et d’une certaine manière le bénéficiaire. Autant dire qu’avant que KCC ait remboursé à Glencore ces 9 milliards, nous aurions attendu longtemps nos dividendes.
Le 24 avril 2018 GECAMINES a donc demandé la dissolution pure et simple de KCC pour sous-capitalisation. Ce qui a amené nos soi-disant partenaires à accepter de négocier avec nous.
Nous avons imposé et obtenu de réduire la dette de 9 milliards USD à 3,45 milliards USD, soit 5,6 milliards d’annulation de dette consentie par Glencore à KCC. Le gain pour le patrimoine GECAMINES correspond à l’appréciation de la valeur de ses d’actions à hauteur de 1,4 milliards de dollars – soit 25% des 5,6 milliards de dollars d’annulation de dette, mais aussi des dividendes qui devraient arriver plus vite.
STL et KCC ne sont que deux exemples. J’aurais pu aussi parler de DEZIWA pour vous dire comment nous avons récupéré cet actif minier majeur ou des luttes contre nos partenaires indélicats qui voulaient vendre leur participation comme Freeport McMoran dans TFM sans en parler à l’Etat congolais ou leur partenaire GECAMINES.
L’important c’est de savoir qu’avec nos partenaires, leurs intérêts ne sont malheureusement jamais les vôtres quoi qu’ils en disent et toutes leurs actions l’ont prouvé.
La thématique de la renégociation des contrats est aujourd’hui devenue une problématique reconnue comme nécessaire par l’ensemble des acteurs de la vie publique congolaise, de l’ensemble de la population et surtout a été érigée en priorité de politique publique par la plus haute autorité de l’Etat, le Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO qui a appelé à « réajuster les contrats miniers pour sceller des partenariats gagnant-gagnant ».
Cette annonce a été suivie d’une initiative d’une ampleur inédite dans le secteur minier engagée le 2 août 2021 avec la création de la Commission Ad’Hoc au sein du cabinet du Président de la République chargée de clarification des données relatives aux ressources minérales, réserves minières et d’évaluation de l’actionnariat de la GECAMINES SA dans le projet minier de TFM.
La participation des membres du Conseil ici présents à cette Commission comme le PCA KAPUTO, le DG NTAMBWE, le DGA MWINE et l’Administrateur LUKAMA prouve bien l’importance de GECAMINES dans ce mouvement général.
La dynamique a été lancée et il est de l’intérêt du pays que vous l’entreteniez, voire de la renforcer, mais n’oubliez pas que pour réussir vous devrez toujours pouvoir compter sur le soutien sincère des autorités quand beaucoup d’acteurs se feront le relais de vos adversaires. Ce sont des combats contre des géants et pour avoir une chance de l’emporter, il faut disposer des mêmes armes qu’eux.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais également évoquer auprès de vous le rôle croissant de l’artisanat minier et de sa prise en charge par GECAMINES, à travers sa filiale Entreprise Générale du Cobalt.
La thématique de la protection de l’artisanat minier devrait être au cœur de vos préoccupations, comme elle s’est progressivement imposée à nous. L’envol des cours du cobalt débuté en 2016, avec un pic mi-2018, a en effet provoqué un afflux massif de creuseurs artisanaux exploités au bénéfice de négociants étrangers, qui sont venus envahir les principales concessions de GECAMINES.
Cette exploitation illicite, sans retour financier pour l’ETAT, ni pour la GECAMINES, s’est doublée d’une exploitation des hommes, des femmes et parfois des enfants, contraints de travailler dans des conditions indignes et pour des salaires de misère au service de ces acteurs, connectés à de grands industriels de la transformation situés hors de RDC.
Ce plaidoyer a été entendu par les plus Autorités de la République Démocratique du Congo qui ont classé le cobalt, le coltan et le germanium comme un minerais stratégique en 2018, qui ont créé en 2019 l’Entreprise Générale du Cobalt, filiale de GECAMINES et du Ministère du Portefeuille, pour mettre en place un monopole d’achat et de traitement du cobalt artisanal congolais et ARECOMS dont nous n’avons cessé d’appeler à la mise en place.
Je pense malheureusement que ce sujet doive être au cœur des préoccupations de GECAMINES, qui voit ses richesses pillées par des négociants peu scrupuleux qui exploitent nos frères et nos sœurs et pour notre pays qui perd sur tous les tableaux.
Aujourd’hui tout est prêt pour démarrer.
Soyez convaincus que c’est un des plus beaux projets de développement qui a jamais été engagé dans le domaine minier par la République, à l’initiative de Son Excellence,
Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
Soyez en conscients et pesez de tout le poids de GECAMINES pour faire en sorte que sa filiale puisse, pour les artisanaux, pour GECAMINES et donc pour le pays tout entier
faire enfin ce pour quoi l’Etat a mis cette ambitieuse politique publique en place.
Mesdames et Messieurs les Administrateurs.
A côté de ces thématiques transversales, il y a deux sujets, que je propose à votre attention.
Le premier c’est DEZIWA
DEZIWA constitue un des piliers de l’avenir industriel de GECAMINES. En production depuis le 14 janvier 2020, SOMIDEZ la JV créée entre GECAMINES et le Groupe CNMC, deviendra, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, pour un dollar la propriété à 100% de GECAMINES le 14 janvier 2029 si d’ici là personne ne cherche à remettre en cause les termes contractuels qui ont été obtenus de haute lutte entre 2015 et 2017.
Ce partenariat par la richesse des mécanismes de suivi et de contrôle nécessaires pour veiller aux intérêts de GECAMINES nécessite une attention spécifique, car il offrira à GECAMINES à relativement brève échéance une usine d’une production de 80 000 tonnes de cuivre.
C’est donc à ce jour l’actif minier qui a la plus grand potentiel pour GECAMINES dans le cadre de sa relance comme un grand minier.
Il vous appartient de préserver cet acquis de toutes les tentations qu’il ne manquera pas de susciter.
Le second c’est STL
La Société du Terril de Lubumbashi (STL), dont je vous ai parlé est aujourd’hui dans une phase de redéploiement industriel pour adapter la technologie existante aux futures alimentations en scories. Les études et tests de ce projet sont en cours de finalisation.
La question du financement du projet est donc primordiale car la réalisation du projet doit se faire parallèlement à l’exploitation actuelle, pour une mise en service à l’été 2022.
Les résultats économiques et financiers actuels de STL permettent d’envisager toute forme de financement, mais il est important que le Conseil soit pleinement informé de l’intérêt de stratégique de cet actif et de sa grande valeur en termes de génération de revenus futurs pour GECAMINES, notamment par son intégration dans la transition énergétique mondiale.
Mesdames et Messieurs,
Pour moi l’aventure GECAMINES se termine, pour ceux qui viennent d’arriver elle débute, pour les autres elle continue. Il n’y aura pas de Congo fort sans une industrie minière nationale forte et GECAMINES est la seule entreprise encore en situation de peser, et je le crois, bien plus que cela.
GECAMINES doit évoluer, elle n’est plus celle des années 80, celle du monopole. Elle doit faire face à la concurrence, des acteurs miniers, des partenaires, des puissances étrangères. Elle doit se réformer. Elle doit achever sa transformation, c’est une nécessité absolue. Ce n’est pas une option si nous souhaitons que l’entreprise en tant que producteur redevienne un grand acteur minier, condition sine qua non de la reconquête de notre souveraineté industrielle.
Permettez-moi de vous dire que la cession de nos gisements depuis 1996 a été un jeu de dupes pour le pays, qui a permis le transfert de nos richesses à l’extérieur du pays. Personne ne prendra en compte vos intérêts, si vous ne le faites pas vous- mêmes.
C’est le sens de la mission qui m’avait été confiée en novembre 2010 et qui n’est pas terminée, même si elle est engagée. Nous avons changé le regard des autres sur nous et notre pays, nous avons été capables de nous battre pour accompagner l’Etat pour changer la loi minière, pour récupérer des actifs, pour rééquilibrer des partenariats, pour devenir ou redevenir centraux sur l’échiquier minier du pays, industriel et artisanal.
Je vous exhorte à ne pas laisser la dynamique retomber. Prenez appui sur ce qui a été fait pour aller encore plus loin, pour faire plus, et faire en sorte que GECAMINES redevienne un des plus beaux visages de la République Démocratique du Congo.
Je fais pleinement confiance à la nouvelle équipe pour atteindre les objectifs que lui a fixé Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, lors de sa nomination. Je connais le PCA Alphonse KAPUTO, je connais le DG Bester-Hilaire NTAMBWE et j’ai appris à connaître le DGA Léon MWINE, c’est une équipe d’expérience, une équipe en partie présente depuis dix-huit mois que de nouveaux membres sont venus compléter, forts de leurs riches expériences professionnelles et personnelles. Je ne doute pas de leur succès si tous les cadres et employés présents les accompagnent avec loyauté, en gardant toujours à l’esprit l’intérêt ultime de l’entreprise. La GECAMINES est dans de bonnes mains avec cette équipe dirigeante et son avenir est brillant. Mais la cohésion et la solidarité de tous sont la clef de ce succès.
Vous pourrez vous appuyer sur les syndicats de GECAMINES, qui depuis 10 années ont été associés sans interruption aux travaux des Conseils et ont pu partager avec leur base l’ensemble des orientations stratégiques prises par les Administrateurs pour l’entreprise. Ce lien, entre les agents GECAMINES, à travers leurs représentants et la haute hiérarchie de l’entreprise, est pour moi une des conditions indispensables du succès, car il est impossible de bâtir dans la durée sans le soutien de ceux sont les premiers acteurs de l’entreprise. Nous avons pu compter sur leur appui constant, dans les bons comme dans les moments plus difficiles et c’est grâce à cette cohésion que nous avons pu progresser tout au long de ces années. Qu’ils en soient ici remerciés et particulièrement le Président de l’Intersyndicale, Monsieur KASONGO.
Mesdames et Messieurs les Administrateurs,
Je vous souhaite bonne chance et vous présente tous mes vœux de succès.
Merci pour votre attention.