La République démocratique du Congo a enregistré des avancées significatives dans la promotion et la protection des droits humains, a affirmé la ministre des Droits humains, Chantal Chambu Mwavita, lors de la restitution du 4e cycle de l’Examen périodique universel (EPU), tenu le 5 novembre dernier à Genève.
Parmi les réalisations évoquées figurent notamment le renforcement des institutions, l’amélioration des conditions des détenus, la promotion des droits des défenseurs des droits humains, la mise en œuvre de programmes sociaux l’augmentation de la participation civique, etc.
La ministre a épinglé la mise en œuvre de réparations pour les victimes de violations graves, un signal fort dans la lutte contre l’impunité.
Lors de l’EPU, les États membres de l’ONU ont formulé 284 recommandations à la RDC. Parmi elles, plus de 200 seront acceptées, couvrant notamment les droits des femmes et des enfants, la protection des civils dans les zones de conflit, la lutte contre les disparitions forcées et la réforme pénitentiaire et la lutte contre l’impunité.
Un plan national sera élaboré pour la mise en œuvre et le suivi de ces recommandations.
Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu, a rappelé que depuis l’adoption du moratoire sur la peine de mort, aucune exécution n’a été enregistrée en RDC. Il a souligné que ce progrès symbolise l’engagement du pays envers les droits humains.
La ministre Chambu a plaidé pour un soutien renforcé de la communauté internationale afin d’aider la RDC à respecter ses engagements.
« La RDC s’efforce de respecter ses engagements, mais cela serait facilité par un soutien plus renforcé », a-t-elle indiqué.
Récemment élue membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour la période 2025-2027, la RDC ambitionne d’intensifier ses efforts pour promouvoir les droits humains sur le plan national et international.
Giscard Havril Mane