La 58e session du segment de haut niveau du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies s’est ouverte ce lundi à Genève, en Suisse. La Première ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa, y conduit la délégation congolaise.
Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a dénoncé les violences et les violations des droits humains perpétrées par les rebelles du M23 et l’armée rwandaise, qui occupent plusieurs zones des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, y compris leurs chefs-lieux, Goma et Bukavu.
« En République démocratique du Congo, nous sommes témoins d’un tourbillon de violences provoqué par l’offensive du M23, soutenu par le Rwanda », a déclaré Antonio Guterres, avant d’appeler à « tout faire pour taire les armes » et à relancer le dialogue face au « risque réel d’une crise régionale ».
Depuis l’occupation de Goma et Bukavu, de nombreuses violations des droits de l’homme sont rapportées, notamment des exécutions et assassinats de civils par les rebelles du M23. Pas plus tard que le week-end dernier, plusieurs jeunes auraient été exécutés par ces combattants.
Dieumerci Diaka