Lors du briefing presse de ce lundi, co-animé avec le ministre de l’Industrie et du Développement des PME, Louis Watum Kabamba, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a rejeté les allégations de l’ancien président Joseph Kabila concernant des arrestations ciblées d’officiers swahilophones.
Ces accusations de l’ancien chef de l’État ont été formulées dans sa récente déclaration relayée sur YouTube.
« Être swahiliphone n’exonère pas des poursuites lorsque les choses n’ont pas été faites comme elles devraient l’être », a déclaré Patrick Muyaya, balayant d’un revers de main toute idée de discrimination ethnique.
Le ministre met en garde contre « le poison de la division », soulignant que certains cherchent à faire croire à des poursuites spécifiquement dirigées contre les officiers swahilophones.
Patrick Muyaya s’est dit sidéré d’entendre de telles déclarations émanant d’un ancien président de la République. Il a rappelé que « l’armée est apolitique, elle est protectrice de la nation. Et lorsqu’on parle de la nation, on ne parle pas de tribu ».
Dieumerci Diaka