Une cinquantaine de fonctionnaires, responsables locaux et membres de la société civile ont achevé, vendredi, une formation de cinq jours sur la gouvernance sécuritaire, organisée par la MONUSCO à Beni, siège provisoire de la province du Nord-Kivu.
L’objectif de cette session était de renforcer les capacités des acteurs locaux afin de revitaliser les comités locaux de sécurité, face à l’insécurité persistante dans la région.
À l’issue de la formation, le commissaire supérieur Dieudonné Ngongo Mayanga a salué les outils et compétences acquis.
« Vous savez très bien que la mission principale de l’État est de sécuriser la population et ses biens. Quand on nous donne les éléments pour mieux assumer cette responsabilité, c’est un appui précieux », a-t-il déclaré, en insistant sur l’implication nécessaire des citoyens dans le processus sécuritaire.
La société civile, pour sa part, a réaffirmé son engagement dans la protection des droits des femmes et des jeunes, notamment à travers une collaboration active avec les structures de sécurité.
Cinq facteurs majeurs ont été identifiés comme sources d’insécurité à Beni : la criminalité urbaine, les conflits fonciers, la prolifération des maisons de tolérance et fumoirs, l’insalubrité, l’enclavement de certains quartiers et la présence des rebelles ADF dans les environs de la ville.
Héritier OGoba