Lors d’une conférence de presse tenue ce samedi à l’État-Major général de l’armée à Kinshasa, le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), s’est exprimé sur le dossier des interpellations des officiers des FARDC.
« Ces dossiers très sensibles sont en cours, dans la phase préjuridictionnelle. Il n’y aura donc pas de jeu de questions. Il ne faut pas énerver la justice (…) Sans entrer dans les détails, voici ce que l’opinion doit savoir : c’est vrai, des officiers sont interpellés, oui c’est vrai. Mais ils sont interpellés pour des faits hautement répréhensibles », a-t-il déclaré devant la presse.
Par ailleurs, le général Ekenge a fait savoir que ces officiers sont assignés à résidence dans des conditions acceptables et qu’ils sont visités par la CNDH (Commission nationale des droits de l’homme)
Le même constat a été établi par la CNDH. « Nous avons rendu visite à tous ces officiers, alors que nous avions reçu des allégations selon lesquelles ils étaient portés disparus, zigouillés. Ils sont en vie, en bonne santé. Les médecins les visitent », a déclaré Paul Nsapu, président du CNDH présent à ce point de presse.
Dans un rapport publié mercredi, la Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) a indiqué 21 généraux des FARDC étaient détenus à la prison militaire de Ndolo, dont seulement deux ont été condamnés.
Jevic Ebondo






