La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a finalement décidé de recourir à une équipe mixte d’experts nationaux et internationaux pour l’audit externe de son fichier électoral.
Après le désistement de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), les membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont siégé en plénière ce vendredi pour trouver une solution de rechange en vue de l’audit du fichier électoral. La décision vient de tomber : l’organe électoral jette son dévolu sur une équipe mixte d’experts nationaux et internationaux.
Un appel à candidatures sera lancé dans les « tout prochains jours », précise la CENI dans un communiqué signé par sa rapporteure, Patricia Nseya.
« La CENI n’a pas besoin de subir des pressions, de quelque nature que ce soit, concernant l’audit externe du fichier électoral, inscrit du reste dans le calendrier électoral », précise Patricia Nseya dans ce communiqué de presse.
Le Front des congolais pour la sauvegarde de l’intégrité de la RDC (FCSI-RDC) conduit par Jonas Tshiombela avait suggéré mardi au président de la CENI, Denis Kadima, de recourir à l’expertise locale.
De leur côté, par la bouche de Mgr Donatien Nshole, les églises catholique et protestante avaient plaidé pour « trouver une alternative qui rassure sur le plan de l’objectivité et de l’efficacité.»
La CENI avait contacté préalablement l’OIF pour cet audit. Mais l’institution francophone a décliné jeudi l’offre évoqué un délai trop court de cinq jours pour la réalisation de cette tâche.
Socrate Nsimba