La plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a siégé le vendredi dernier autour notamment de la proposition des quatre candidats de l’opposition qui exigeaient un nouvel audit du fichier électoral, contestant la qualité des personnalités qui ont réalisé ce travail en mai après le désistement de l’OIF.
Matata Ponyo, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Moïse Katumbi représenté par Dieudonné Bolengetenge avaienr reçu de Denis Kadima le 30 juin, la promesse de soumettre leur desiderata à la plénière de la CENI.
Cette dernière a tranché : « Hormis la récusation de la composition de la mission d’audit externe, aucun argument sérieux n’est venu contredire les conclusions de cette mission. La plénière trouve ainsi illogique d’entreprendre un audit externe du fichier électoral sans justification solide ».
Aussi, pour la plénière, diligenter une nouvelle mission d’audit risquerait de compromettre la tenue des élections le 20 décembre. L’unique fenêtre laissée à l’opposition pour auditer le fichier sera à partir de la publication des listes électorales au plus tard trente jours avant le début de la campagne électorale, selon la loi électorale.
La réaction de l’opposition à cette décision sera très attendue. Surtout celle de Martin Fayulu qui avait menacé de ne pas envoyer la liste des candidats pour son parti si la transparence du fichier électoral n’était pas garantie.
Socrate Nsimba