La Commission électorale nationale indépendante (CENI) vient de prolonger de quinze jours, les opérations d’enrôlement dans la troisième aire opérationnelle qui comprend les provinces de l’Est du pays et le Canada ainsi que les États-Unis.
Les deux premières zones opérationnelles ont également connu des prolongations de délai de près d’un mois. Est-ce un dysfonctionnement ? Tout semble avoir été prévu dans la stratégie de la CENI, à en croire son président qui s’est livré à Jeune Afrique.
« Quand nous avons fixé un délai de 30 jours par zone d’enrôlement, nous savions que ce ne serait pas suffisant. Mais c’était une façon de mobiliser les gens », a révélé Denis Kadima.
Et de poursuivre :
« Si vous dites aux gens qu’ils ont 90 jours, ils ne viendront qu’au dernier moment ».
Le calendrier électoral prévoit la fin de l’enrôlement le 17 mars. Denis Kadima rassure que cette rallonge n’aura pas d’incidence sur la suite du processus.
« Quand nous établissons un calendrier, nous nous octroyons toujours une marge, ce qui fait que nous pouvons facilement étendre la période d’enrôlement », rassure-t-il.
Les élections générales (présidentielle, législatives, municipales) sont prévues pour le 20 décembre de cette année.
Socrate Nsimba
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