Blanchard Mongomba, Secrétaire général du parti politique parti Nouvel Élan, cher à l’ancien premier ministre Adolphe Muzitu, a annoncé mercredi que son parti va déposer les dossiers de ses différents candidats à tous les niveaux des élections prévues en décembre prochain.
Contrairement à son ancien allié de la coalition Lamuka Martin Fayulu, Adolphe Muzitu confirme, quant à lui, la participation de son parti aux prochains scrutins. Ce, malgré la non prise en compte de ses exigences par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
« Le nouvel élan n’est qu’une partie dans le peuple et si les observations que nous faisons ne sont pas suivie ou n’ont pas eu un échos favorable, du côté notre, nous allons nous soumettre à la logique du peuple», précise Blanchard Mongomba.
Lors de sa rencontre avec le Président de Ceni, Denis Kadima, Adolphe Muzitu a exigé la dépolitisation de l’actuelle bureau de la Ceni, jugé le fichier électoral incomplet et a exigé l’identification et l’enrôlement des électeurs dans les territoires de Masisi et Rutshuru au Nord-Kivu et Kwamouth dans le Maï-Ndome.
Malgré la non prise en compte de ces revendications, le Nouvel Élan dit vouloir rester dans le processus électoral.
«Nous sommes dans une république. Il y a des questions qui divisent mais il faut privilégier l’approche pragmatique, l’approche républicaine, pour ne pas faire perdre à notre peuple ce qui est de plus précieux», insiste le secrétaire général.
Mercredi, le président de l’Engagement citoyen pour le développement (ECIDE) a maintenant sa position de ne pas présenter sa candidature et celle des membres de son parti aux prochaines élections, après la décision de la CENI de ne pas organiser un nouvel audit du fichier électoral tel que proposé par ce dernier.
La Ceni a ouvert, le 26 juin dernier, les bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC) pour les législatives nationales. Dans son dernier rapport, la plénière de la Ceni avait noté une lenteur dans le dépôt des candidatures par les candidats indépendants et de partis et regroupements politique.
Hugo Matadi