Le débat sur l’organisation du nouvel audit du fichier électoral est loin d’être fini.
Cette proposition de l’opposition n’est pas partagée au sein de l’Union sacrée où l’on accuse l’opposition de vouloir un glissement du calendrier électoral.
Michel Bongongo, 4ème Vice- président du regroupement politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, s’aligne contre ce nouvel audit.
Il reconnaît les efforts de la Commission électorale nationale Indépendante (CENI) d’organiser des élections crédibles.
« La Ceni ne fait rien de spécial si ce n’est de faire en sorte que ce qui a été adopté par la représentation nationale et promulgué par le président de la République, soit mise en application », a-t-il déclaré.
Pour lui, l’organe électoral « a fait un effort d’ailleurs louable d’être à l’écoute du souverain primaire dans les différentes étapes du processus électoral ».
« L’audit du fichier électoral qui a été fait, accepté et adopté par la représentation nationale devient une réalité inchangeable, parce que tout passe par la loi », renchérit ce cadre de l’Union sacrée.
L’ancien ministre de la Fonction publique croit que la Ceni ne peut pas changer une décision prise par la représentation nationale qui est l’expression de la volonté du souverain primaire.
La CENI n’a pas souscrit à la demande de l’opposition d’organiser un nouvel audit du fichier. L’opposant Martin Fayulu refuse de déposer les candidatures de son parti aux élections si cette exigence n’est pas satisfaite.
Hugo Matadi