Martin Fayulu, président d’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé), a officialisé mercredi sa candidature pour l’élection présidentielle de décembre prochain.
Une des principales figures de l’opposition, Martin Fayulu a profité du moment des échanges avec le président de la CENI, consécutif à l’enregistrement de sa candidature, pour lui adresser une nouvelle demande.
Celle-ci consiste à la mise en place « d’un cadre de concertation entre la Centrale électorale et les parties prenantes, c’est-à-dire les candidats présidents de la République, pour qu’on définisse les règles du jeu et qu’on les comprenne ».
La CENI, depuis le début du processus, a, de sa part, organisé plusieurs fois des cadres de concertation avec les différentes parties prenantes, notamment les partis politiques, les églises et autres organisations de la société civile, les jeunes et les femmes, les personnes vivant avec handicap, etc.
Bien avant cette requête, Martin Fayulu avait sollicité de la CENI la réouverture de ses bureaux pour recevoir les listes de son parti pour les législatives nationales et provinciales ainsi que les communales.
En son temps, ECIDé avait boycotté le processus électoral et avait résolu de ne pas aligner des candidats à tous les scrutins prévus le 20 décembre prochain.
Quelques jours seulement après la clôture des opérations de réception des candidatures, Martin Fayulu avait fait marche arrière et annoncé sa candidature pour le compte de la plateforme Lamuka. Le secrétaire général de son parti, Devos Kitoko, a affirmé que des contacts ont été pris avec la CENI pour qu’elle accepte, bien que tardivement, les listes de l’ECIDé.
Aucune disposition de la Loi électorale ne permet cependant cela.
Djo Kabika