Quatre jours après l’ouverture des opérations de vote dans le pays, certains congolais ont voté jusqu’à dimanche 24 décembre.
Le cas du secteur de Bapere, dans le territoire de Lubero, dans le Nord-Kivu, où plus de 17 000 électeurs étaient appelés aux urnes.
Interrogé à ce sujet par la presse ce lundi 25 décembre au centre des opérations et des résultats Bosolo, Denis Kadima a poussé les raisons de la recherche de l’inclusivité, alors que certains déplorent une « violation de la loi».
« Le processus électoral a un seul but, celui de permettre aux Congolais de s’exprimer par rapport aux candidatures devant eux. Alors, il se fait que nous avions eu beaucoup de difficultés logistiques, mais aussi la saison de pluie ne nous a pas faciliter la tâche», explique président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Pour lui, « le plus important n’est pas de trop s’attarder sur le fait que le vote est allé au-delà du jour prévu, mais la vérité est que si nous le faisons pas, il y aura des partis qui vont nous traduire en justice puisque la Ceni ne les a permis d’atteindre le seuil suite à la non participation de leurs militants au processus de vote ».
« Aussi longtemps que dans certains coins de la République, il y aura des gens qui n’ont pas encore voté suite à un problème de climat ou encore des machines, la Ceni va tout faire pour respecter les droits de vote reconnue à chaque Congolais par la constitution du pays », souligne-t-il.
Hugo Matadi