En prélude des élections générales de ce mardi, la campagne électorale a été organisée durant trente jours, permettant aux candidats de solliciter les voix des électeurs.
Après la clôture de cet exercice, lundi à minuit, l’Union européenne a dressé un bilan à la volée, notant, dans un communiqué publié ce mardi, « graves violations et atteintes aux droits de l’homme ».
L’institution européenne a également noté la production des discours de haine, des violences et autres qui ont émaillé la campagne électorale.
De quoi rendre « inquiète » l’Union européenne quant à la suite du processus électoral.
« Les efforts visant à diviser la population sur la base de l’appartenance ethnique ou de l’origine et tout propos incitant à la violence sont inacceptables », a condamné l’UE, non sans demander aux autorités publiques de « diligenter des enquêtes afin de poursuivre les auteurs » de ces actes.
Ce, étant donné que l’UE considère ces élections comme « un moment historique qui déterminera l’orientation future du pays et du partenariat avec l’Union européenne ».
Elle a par ailleurs rappelé la responsabilité des autorités d’assurer un processus électoral inclusif, libre, transparent et apaisé, où les observateurs nationaux observeront les élections en toute indépendance, où les membres de la presse travailleront librement, et où la voix et le choix du peuple congolais seront entendus et respectés.
Dieumerci Diaka