La plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a rejeté, au terme de sa réunion tenue le vendredi, la demande de l’opposition sur l’organisation d’un nouvel audit du fichier électoral.
Après leur rencontre avec le président de la CENI, Denis Kadima, le 30 juin à l’hôtel du Fleuve Congo, Martin Fayulu, Matata Ponyo, Delly Sesanga et Moïse Katumbi représenté par le secrétaire général de son parti, attendaient la décision de la plénière de la CENI sur la question. Cette décision s’est avérée négative, la CENI expliquant que la contestation de l’audit organisé en mai dernier par cinq experts recrutés ne se basait sur « aucun élément logique », en plus du risque de remettre en question la tenue des élections le 20 décembre 2023.
L’opposant Martin Fayulu, qui menace de ne pas aligner les candidats de son parti à tous les niveaux si la transparence du fichier électoral n’était pas garantie, promet de fixer l’opinion ce mercredi lors d’un point de presse.
« M. Kadima, l’assemblée plénière de la CENI et leurs commanditaires pensent que les Congolais sont des moutons de Panurge qui vont les aider à matérialiser une nouvelle fraude électorale en RDC. Ils ont tout faux », a-t-il twitté.
M. Kadima, l’assemblée plénière de la #CENI et leurs commanditaires pensent que les Congolais sont des moutons de Panurge qui vont les aider à matérialiser une nouvelle fraude électorale en #RDC. Ils ont tout faux. Je m’exprimerai devant la presse ce mercredi 12 juillet pour…
— Martin Fayulu (@MartinFayulu) July 11, 2023
A trois jours de la clôture de la réception des candidatures pour la députation nationale, le candidat malheureux à la dernière présidentielle va-t-il maintenir sa décision de ne pas aligner des candidats ? Ados Ndombasi, député de son parti, a même claqué la porte, dénonçant une « politique de chaise vide qui ne paie pas ».
Au sein de l’Ecidé, plusieurs cadres également qui ne s’expriment pas encore ne s’alignent pas derrière un boycott des élections.
Socrate Nsimba