Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, a exprimé ce vendredi ses inquiétudes sur l’insécurité persistante dans les territoires Kwamouth, dans le Maï-Ndombe, de Masisi et Rutshuru, dans le Nord-Kivu.
A trois mois des élections, les opérations d’enrôlement des électeurs n’ont pas encore été organisés dans ces trois territoires à cause de cette insécurité.
Le risque de ne pas organiser ces opérations s’accroît davantage, selon Kadima.
Et ce, quoi que la CENI s’estime « prête, sur le plan technique » pour enrôler les électeurs.
« Avec l’expérience accumulée, nous avons la capacité de déployer nos équipes qui pourront faire le travail en 10 ou 14 jours. Mais si nous atteignons le mois d’octobre, cela peut devenir difficile », a dit le président de la centrale électorale.
A plus ou moins trois mois des élections, la situation sécuritaire dans ces territoires reste préoccupante, empêchant par conséquent la CENI de déployer son personnel et son matériel pour y organiser les différentes opérations électorales.
Le territoire de Kwamouth connaît, depuis juin dernier, des violences qui impliquent les communautés Teke et Yaka. Masisi et Rutshuru, dans l’Est du pays, est en proie à l’activisme des groupes armés rebelles.
Djo Kabika