Au Sud-Kivu, les Personnes vivant avec handicap et celles de 3e âge vivent le calvaire pour obtenir le duplicata de la carte d’électeur.
Alors que leur capacité de mobilité est très réduite, elles sont contraintes de parcourir de longues distances, pendant plusieurs jours, pour changer leur carte d’électeur et gagner ainsi le droit de participer aux élections.
Ce constat a été fait par la société civile du Sud-Kivu, particulièrement à Miti, Tshombo, Kavumu, Ninja, Luhihi et Katana, dans le territoire de Kabare.
A la suite de ce constat, Pascal Mushagalusha Mupenda, défenseur des droits hulains, a plaidé la cause de ces personnes vulnérables auprès de la CENI en lui demandant de « transformer les anciens centres d’enrôlement en des lieux pour la délivrance de duplicata de la carte d’électeur ».
Les conditions dans lesquelles sont organisées les opérations de délivrance de duplicata à Kabare, a-t-il prévenu, auront comme conséquence : « un faible taux de participation au vote ».
En RDC, la carte d’électeur sert également de carte d’identité provisoire. Raison de plus, pour Pascal Mushagalusha, d’assouplir les conditions pour permettre aux PVH de s’en procurer pour circuler tranquillement à travers le pays.
A sa requête, le bureau provincial de la CENI a prêté oreille et a promis de transmettre sa proposition à la haute hiérarchie qui doit décider sur la transformation ou non des centres de vote en centres de délivrance des duplicatas des cartes d’électeur.
Hugo Matadi