La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) estime que les vingt-cinq jours supplémentaires que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) accorde pour l’enrôlement des électeurs dans la première aire opérationnelle seront insuffisants.
Cette organisation de la société explique que plusieurs défis auxquels la CENI fait face depuis le lancement de ces opérations, entre autres, « la lenteur exagérée, l’insuffisance des dispositifs électroniques de Vote (DEV) qui parfois connaissent de plus en plus des pannes à répétition dans certains centres à Kinshasa et en provinces de la RD. Congo », demeurent.
La CENI comptait enrôler en un mois près de 20 millions d’électeurs dans la première zone opérationnelle qui compte dix provinces de l’Ouest du pays (Kinshasa, le Kongo Central, le Kwilu, le Kwango, le Maï-Ndombe, la Mongala, le Nord-Ubangi, le Sud-Ubangi, la Tshuapa et l’Equateur ). Alors que ces opérations devraient être bouclées ce 23 janvier, l’organe électoral n’a enregistré que moins de 40% des électeurs attendus. Ce qui justifie cette prolongation de 25 jours.
Entre-temps, la deuxième aire opérationnelle qui comprend les provinces du Centre et Sud du pays devrait démarrer avec les opérations ce mardi.
Outre son plaidoyer pour une prolongation plus longue de jours dans la première aire opérationnelle, la VSV demande à la CENI d’augmenter le nombre des machines des centres d’enrôlement et de prendre en charge conséquemment les chefs des centres, les opérateurs de saisie, les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) affectés dans ces centres.
Socrate Nsimba