A quelques heures du début des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs, le cadre de concertation de la société civile du Nord-Ubangi estime que la CENI s’est « précipitée » à lancer lesdites opérations.
Il l’a dit dans une déclaration faite jeudi par Tayima Zalo, président de cette structure.
Ce dernier est « pessimiste » quant à la réussite des opérations d’enrôlement au Nord-Ubangi sur base de « plusieurs irrégularités qui constituent un frein au bon déroulement de ce processus ».
Au nombre de ces irrégularités, la réduction du nombre des bureaux d’enrôlement. La CENI a prévu 534 centres d’inscription. Ce qui semble être insuffisant pour le cadre de concertation de la société civile.
Il a épinglé également le déficit du personnel compte tenu du nombre de centres prévus.
« L’équipe dépêchée sur place ne pourra desservir que quelques bureaux », a avancé Tayima Zalo.
Partant de ces considérations, le président du cadre de concertation provinciale de la société civile a soutenu que « le délai risque de ne pas être respecté ».
« 30 jours sont insuffisants pour parvenir à enrôler même 60% de la population », a-t-il affirmé.
A cela s’ajoute la problématique d’arriérés de salaire des agents de la CENI, susceptible d’impacter négativement sur le processus d’inscription des électeurs.
Le Nord-Ubangi figure parmi les dix provinces de l’aire opérationnelle 1 de la Centrale électorale où les opérations d’enrôlement des électeurs débute ce samedi.
Gladys Bokeme