Le chef d’antenne, le logisticien et l’informaticien de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Masimanimba ont été arrêtés, jeudi, pour leur implication dans des irrégularités lors des élections du 20 décembre, a indiqué Didi Manara, deuxième vice-président de la CENI.
Il leur est aussi reproché d’être à la base de la disparition des dispositifs électroniques et de corruption. Ils ont été conduits à la prison centrale de Masimanimba, après cette arrestation.
Le président de la société civile de Masimanimba estime que l’on ne peut pas arrêté quelqu’un si les faits ne sont pas établis.
« On a appelé le directeur de la prison qui nous a confirmé le fait. En droit, on ne peut pas arrêter quelqu’un si les faits ne sont pas établis en infraction », a déclaré Kinganzi Mayi, le président de la société civile de Masimanimba.
Le responsable de cette structure a exhorté la CENI de continuer à s’activer pour l’organisation de bonnes élections dans cette partie du pays.
La CENI avait annulé le 5 janvier dernier, les élections législatives nationales, provinciales et celles communales dans la circonscription de Masimanimba. Ce, après après des irrégularités constatées des scrutins de décembre 2023. Au total, 7 candidats parmi lesquels 3 ministres nationaux ont subi l’annulation de ces élections.
À en croire nombre d’observateurs, les arrestations de ces trois membres de la CENI font suite aux investigations de la CENI sur cette question de fraude électorale.
Giscard Havril Mane