Après la publication des résultats provisoires des législatives nationales et en attendant les éventuels contentieux au niveau de la Cour constitutionnelle, un premier aperçu de la prochaine Assemblée nationale se dégage.
Moisson abondante pour l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi) qui enregistre 69 élus, soit plus du double de 2018 (32 sièges) et devient ainsi la première force politique.
Après l’UDPS/Tshisekedi, il y a l’Union pour la nation congolaise (UNC) et ses alliés qui comptent désormais 36 sièges.
L’AFDC-A, le regroupement de Modeste Bahati, complète le podium avec seulement 35 sièges, six de moins qu’en 2018.
Le regroupement politique Agissons et batissons (AB) de Sama Lukonde, créé récemment, s’est adjugé 26 sièges.
Le regroupement 2A/TDC, une mosaïque UDPS portée notamment par Peter Kazadi et Acacia Bandubola, arrive à la 5ème place avec 21 sièges. Autant de sièges pour AAP, une autre mosaïque UDPS, et A/B50 de Julien Paluku.
De son côté, le MLC de Jean-Pierre Bemba perd 3 sièges et se contente désormais de 19 députés, soit un de plus que le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi qui alignait pour la première fois des candidats à une élection.
AACPG de Pius Muabilu clôture ce Top 10 avec 16 sièges sur le même rang que 4AC d’Eliezer Ntambwe.
Parmi les autres ténors de l’Union sacrée, Guylain Nyembo, directeur de cabinet du président, ou encore ANB du ministre d’Etat Guy Loando se sont distingués avec respectivement 8 et 13 sièges. Gentiny Ngobila (9 sièges), Fifi Masuka (15 sièges), Jean Lucien Bussa (9 sièges) ont également tiré leurs épingles du jeu.
Du côté de l’Opposition, Avançons MS, l’autre regroupement pro-Katumbi s’est offert 5 sièges, soit 2 de plus que DYPRO de Mutamba et Nouvel Elan de Muzito. LGD de Matata a remporté un siège.
Au total, l’Union sacrée a remporté plus de 400 sièges déjà distribués et va offrir une majorité confortable à Félix Tshisekedi.
Yvette Ditshima