
Après Kamerhe, Mboso, Bahati, Sama Lukonde et autres leaders de l’Union sacrée de la nation (USN), c’est au tour de Jean-Pierre Bemba et de son parti, le Mouvement pour la libération du Congo (MLC), de déclarer solennellement leur soutien à Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, pour la présidentielle de décembre 2023.
C’est l’une des principales résolutions de la 4e session ordinaire du Conseil des représentants du MLC, tenu ce samedi au Jardin botanique de Kinshasa en présence de plusieurs autorités du pays, dont les présidents de deux chambres du Parlement, le Premier ministre et des membres du gouvernement, ainsi que des secrétaires généraux de l’UDPS et de l’UNC.
Bemba a motivé le choix à Tshisekedi par le souci de l’aider à réaliser sa vision pour la RDC qui est conforme à celle portée par le MLC. Mais aussi par le souci de « l’unité » entre Congolais afin de relever ensemble les défis du pays, particulièrement dans le secteur de la défense en ce moment où la RDC est « agressée par les M23 avec le soutien du Rwanda ».
Bemba, devant un parterre de cadres de son parti, a pris l’engagement de tout mettre en œuvre pour assurer la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre prochain.
Ainsi, derrière le président Félix Tshisekedi, l’USN se consolide, se mobilise, s’unit et se met en ordre de bataille. La plateforme politique de Tshisekedi s’affiche compacte avant la bataille électorale pendant que dans les rangs de l’opposition, les candidatures se multiplient dans la course à la magistrature suprême.
Adolphe Muzito, Constant Mutamba, Augustin Matata et Franck Diongo ont déjà remis leurs candidatures. Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga ne devraient pas tarder à les emboîter le pas.
La présence de plusieurs candidats de l’opposition, estiment des analystes, joue en faveur de Félix Tshisekedi et lui trace la voie d’un second mandat.
La Rédaction
