Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Christian Bosembe, a fait le point, ce vendredi sur Top Congo, des émissions tournées avec des candidats président de la République afin d’étaler leurs programmes de gouvernance.
Sur les 26 candidats alignés à la présidentielle du 20 décembre, seule une dizaine a répondu à l’appel du CSAC pour aborder les 7 thématiques retenues.
La diffusion de ce programme télévisé a débuté jeudi.
Christian Bosembe, qui avait émis le vœu le 10 novembre, jour du tirage au sort, de voir chaque candidat se prêter à ce « débat républicain », n’a pas caché sa déception face à la maigre participation des candidats .
Pour le régulateur des médias en RDC, ce manque d’intérêt est une preuve qu’il y a des « candidats incompétents » et ça, a-t-il ajouté, le peuple le sait.
« Certains candidats ont refusé de venir pour cacher leur incompétence », a déploré Bosembe qui dit ne pas comprendre comment une personne qui ambitionne diriger le pays peut refuser un débat républicain en évoquant des « raisons fallacieuses ».
Bosembe a révélé que des candidats ont décliné l’invitation du CSAC en prétextant une « agitation » ou encore le « manque de sérieux » au sein de cette institution d’appui à la démocratie. Des raisons qui, selon lui, ne passent pas. Bosembe a dit refuser de recevoir des leçons de la part des « transhumants ».
Le CSAC est une institution d’appui à la démocratie qui trouve son fondement légal dans l’article 212 de la Constitution. Suffisant, de l’avis de Bosembe, pour se rendre compte cette institution est incontournable pour tout celui qui va être élu à la tête du pays.
Yvette Ditshima