Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, est à moins de deux mois de gagner le pari de l’organisation des élections générales dans le délai constitutionnel.
Pour y parvenir, il se rappelle du long chemin qu’il a pu parcourir pour, d’abord, être accepté à la tête de l’institution.
Désigné en octobre 2021 sur fond d’une vive contestation des églises catholique et protestante qui l’accusaient d’accointance avec le président Tshisekedi, le successeur de Corneille Nangaa est revenu ce jeudi 2 novembre, à l’occasion du Forum sur l’observation électorale citoyenne, sur cette péripétie.
« Pour moi, c’était un baptême du feu. J’arrive et je me dis que j’ai un bon CV, je serai accueilli à bras ouverts. Mais non. J’ai été brutalisé », a-t-il raconté, s’alignant contre le mode en vigueur de désignation des animateurs de la CENI.
« On demande aux confessions religieuses de choisir le président de la Ceni. Malheureusement, chacune vient avec un ou plusieurs candidats », déplore-t-il.
Denis Kadima invite les observateurs électoraux de proposer également dans leurs rapports la révision de la procédure de la désignation des membres de la centrale électorale. D’après lui, la procédure en vigueur est faite avec l’intention de contrôler la CENI pour s’assurer ultérieurement d’une victoire.
Hugo Matadi