A quelques jours du lancement de la campagne électorale, le président sortant et candidat à sa succession annonce les couleurs auprès des potentiels électeurs à travers notamment la messagerie mobile.
« Plus Unis. Plus Forts. Plus Prospères. Du travail reste à faire. Plus d’emplois. Réduire la criminalité. Éliminer la corruption. Continuons sur notre lancée ». Ou encore « 5 ans en tant que votre Président, il y a encore beaucoup à faire … grande annonce le 19 novembre ».
Voilà les types de messages que plusieurs abonnés des sociétés de télécommunications mobiles reçoivent ces derniers jours dans leurs téléphones portables.
Ces messages portent une signature : « Fatshi ».
Si ce n’est pas encore des messages de campagne proprement dite avec notamment l’affichage de son numéro d’ordre, le président sortant et candidat à sa succession annonce les couleurs auprès des potentiels électeurs. Le lancement effectif de la campagne électorale est prévu pour le 19 novembre prochain.
A travers ces SMS, Félix Tshisekedi est assuré d’atteindre plusieurs dizaines de millions de Congolais, parmi lesquels des potentiels électeurs.
Les mêmes messages sont également vus sur des panneaux publicitaires dans les rues Kinshasa.
Élu au terme de la présidentielle de 2018, Félix Tshisekedi est candidat à sa succession. Il met en avant entre autres la gratuité de l’enseignement primaire et de la maternité, le projet de construction des infrastructures de base dans les 145 territoires ou encore « l’ouverture diplomatique » du pays sous son règne pour demander un second bail.
Mais pour ses adversaires, notamment Moïse Katumbi, Denis Mukwege, Delly Sesanga ou encore Martin Fayulu, son mandat a été un échec, marqué notamment par plusieurs « promesses non tenues », des scandales de corruption et détournement des deniers publics ou encore par la situation sécuritaire dégradante dans l’Est du pays.
Socrate Nsimba