La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ouvre ses bureaux de réception des candidatures ce 26 juin.
Cette date prévue dans le calendrier a été confirmée ce vendredi à Kinshasa lors du cadre de concertation avec les représentants des partis politiques autour des opérations de réception et traitement des dossiers pour la candidature aux élections législatives nationales et provinciales ainsi que des conseillers communaux.
Ces bureaux resteront ouverts jusqu’au 15 juillet, soit durant 20 jours.
En outre, après le 15 juillet, une période de 5 jours supplémentaires d’ajout, de retrait et de substitution sera accordée pour permettre aux partis et regroupements de parfaire leurs dossiers des candidatures.
La caution pour la députation nationale est fixée à 1 600 000 francs. Ceci revient à dire que, pour qu’une liste soit jugée recevable, le parti ou regroupement politique devra prouver le paiement des cautions pour au moins 300 candidats, soit 480 000 000 francs.
De l’éligibilité et/ou d’inéligibilité du candidat
Le directeur juridique de la CENI, Eddy Kisile, a renseigné les parties prenantes sur le cadre légal des dossiers des candidatures et les procédures de dépôt des candidatures pour les législatives nationale, provinciale et conseillers communaux.
Face aux participants, Eddy Kisile a appelé les partis et regroupements politique au respect des conditions requises, règles et procédures de dépôt des candidatures pour les députations nationale, provinciale et conseillers communaux.
De la recevabilité des listes de parti et regroupement politique
Le Directeur de cabinet adjoint du Président de la Ceni, Dave Banza, a rappelé la plénière la disposition sur le seuil de recevabilité au prorata de 60% des listes en compétition et sur la prise en compte de la dimension genre dans la loi électorale réformée.
Pour chaque élection, les listes du parti ou du regroupement politique qui n’auront pas pas atteint 60% des sièges en compétition seront jugées irrecevables. Cela, conformément à la nouvelle loi électorale.
» S’agissant de l’élection législative nationale, le parti ou regroupement politique devra aligner au moins 300 candidatures sur les 500 sièges prévus dans la loi sur la répartition des sièges», a-t-il expliqué.
Djo Kabika