Les potentiels candidats aux élections des gouverneurs de provinces et des sénateurs ont jusqu’au 1er mars pour déposer leurs dossiers à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Prévue initialement du 2 au 16 février, cette période de dépôt des candidatures a été rallongé, ce vendredi, par la Centrale électorale qui n’a cependant pas révélé la raison de cette décision. Toutefois, le faible engouement constaté pourrait justifier cette rallonge de deux semaines.
Au Bas-Uélé, seules trois candidatures ont été formellement déposées à l’élection des sénateurs jusqu’au soir de jeudi sur les 4 sièges en lice et aucune candidature pour l’élection du gouverneur n’a été enregistré dans cette province, selon les rapports de Robert Mbapu, secrétaire exécutif provincial de la CENI, cité par l’Agence congolaise de presse (ACP).
Ainsi, la CENI a invité « les candidats indépendants, les partis et les regroupements politiques à mettre à profit cette prolongation pour soumettre leurs dossiers de candidature à temps ».
Ces élections indirectes, prévues le 31 mars pour les sénateurs et le 7 avril pour les gouverneurs, vont concerner dans un premier temps 21 des 26 provinces du pays pour les gouverneurs et 22 pour les sénateurs. En attendant de compléter leurs Assemblées provinciales, le Nord-Ubangi, le Nord-Kivu, le Maï-Ndombe et le Kwilu ne vont participer à aucune de ces deux élections alors que l’Ituri, province sous état de siège, va se contenter d’élire ses sénateurs.
Yvette Ditshima