Six mois apres la soumission des offres, l’Agence nationale d’électrification et de services énergétiques en milieu rural et périurbain (ANSER/Grand Kasaï) a justifié ce samedi au cours d’un échange citoyen le retard dans l’implémentation de ses projets par une lenteur observée dans la passation des marchés publics.
ANSER avait annoncé en juillet de l’an passé, plus de vingt projets d’électrification à travers les centrales hydroélectriques et solaires pour développer l’espace Kasaï.
« On avait promis au 15 décembre passé de desservir le premier kilowatter mais, nous avons été confrontés aux réalités de la lourdeur administrative. Nous sommes un établissement public et nous sommes tenus à la recevabilité ; c’est aussi pour nous une opportunité de donner la bonne information à la population », explique Pour Damien Twambilangana, coordonnateur d’Anser.
Et de poursuivre :
« Les contraintes que nous avons connues sont d’ordre légal. Dans le six mois passés, nous avons compris comment ça fonctionne et, nous avons trouvé des mécanismes au niveau interne pour pouvoir avoir une passerelle directe avec la passation des marchés et deuxièmement nous sensibilisons la population à s’approprier ces projets. »
Entre temps, Anser a annoncé la signature de contrat avec cinq entreprises pour implanter chacune des centrales à Tshikapa, Kamonia, à Lumumba-ville, Lusambo, Nganda-Jika et Lubao. A Kananga, ANSER travaille sur les chutes Mbombo et une centrale solaire à Kamayi.
Bernard Padikuba