La République démocratique du Congo (RDC) participe à la 27e Conférence des Nations-Unies sur le changement climatique (COP-27), ouverte dimanche à Charm-el-Cheik en Egypte.
La veille du lancement de ces assises, la ministre de l’Environnement, qui représente la RDC à cette grand-messe du climat aux côtés du Premier ministre, a martelé sur le fait de quitter l’étape des intentions pour évoluer un financement conséquent de la part des pays pollueurs.
« A la COP27, nous voulons quitter l’étape des intentions. Nous souhaitons qu’il y ait la mise en œuvre des engagements de nos partenaires du Nord, notamment le G20, qui est à lui seul responsable des 80% des pollutions mondiales », a-t-elle déclaré à la faveur d’un entretien avec TV5 Monde.
Et d’ajouter :
« En Afrique, nous acceptons de nous impliquer dans la lutte contre les changements climatiques. Toutefois, nous savons que c’est une responsabilité commune mais différenciée. Au niveau des pays les moins avancés, nous sommes victimes des changements climatiques, et en même temps, le bassin du Congo par exemple contribue aussi à la lutte contre les changements climatiques. Nous sommes les pays solutions ».
Très concrètement, selon Bazaiba, la RDC attend une différence claire et nette entre d’un côté les fonds alloués aux pertes et dommages dûs aux changements climatiques, qui aujourd’hui constituent une urgence, et de l’autre côté les fonds d’adaptation qui constituent un programme à court, moyen et long terme.
DM