Interdit depuis juillet dernier, les marchés pirates ont repris leurs activités le long de grandes artères de Kananga.
C’est le cas au rond-point MONUSCO où un reporter d’INFOS.CD a constaté une présence importante des femmes étalant à même le sol des denrées alimentaires.
Et ce, sans le moindre souci des normes hygiéniques et des maladies qui peuvent en découler.
A un scénario similaire, notre reporter a assisté à la place commerciale, communément baptisée « Babetela », dans la commune de Katoka.
Ici aussi, les vendeurs de divers articles ont pris d’assaut le trottoir. Ils se sont surtout exposés au risque d’accident.
Un acteur de la société civile s’est confié à INFOS.CD pour exprimer sa « crainte du rebondissement des cas des maladies à mains sales ».
Il a appelé les autorités à mettre en œuvre des mesures d’application de la décision du maire de Kananga interdisant le fonctionnement des marchés pirates le long des artères.
En son temps, l’autorité urbaine avait chargé le commandant-ville de la Police nationale congolaise de veiller à l’application de sa décision.
Un laxisme criant des éléments des forces de l’ordre, a favorisé le retour en force de ces marchés pirates.
Bernard Padikuba