
Une délégation de l’Association congolaise des femmes de la presse écrite (ACOFEPE) a rencontré lundi le représentant-pays de l’UNESCO, Isaias Barreto da Rosa à Kinshasa.
L’objet de cette rencontre a été de solliciter l’accompagnement de cette institution onusienne dans le plaidoyer mené par l’ACOFEPE en faveur de l’institutionnalisation d’une journée dédiée à la presse écrite en RDC.
Ce plaidoyer est l’initiative de la journaliste Grâce Ngyke, présidente de cette association des femmes de presse. A l’origine de son initiative, le constat de mépris vis-à-vis de la presse écrite et de l’absence d’une journée où le monde s’arrête pour célébrer et réfléchir sur ce secteur de la presse. Pourtant, a-t-elle fait remarquer, il est prévu chaque 21 novembre et 13 février les journées mondiales de la télévision et de la radio.
« Il est temps que les chevaliers de la plume s’unissent pour réclamer la reconnaissance internationale du travail de notre métier : la presse écrite », a souligné Grâce Ngyke.
Le chef de l’UNESCO en RDC a promis d’apporter son appui logistique et technique dans les activités de plaidoyer que mène l’ACOFEPE en vue de valoriser le métier des chevaliers de la plume.
La même proposition de l’ACOFEPE a déjà été soumise au bureau de l’UNESCO-RDC en juillet 2021 sous le règne de l’ancien représentant-pays, Ilbidou Jean-Pierre.
L’ACOFEPE est une organisation œuvrant pour la promotion et la défense des droits des femmes et des filles. Parmi ces objectifs, l’ACOFEPE incite les femmes journalistes à mettre l’information au service des objectifs du développement durable, et à faire participer activement les femmes de la presse imprimée et en ligne dans les campagnes d’intérêt général.
Yvette Ditshima
