Lors d’un briefing conjoint mercredi avec le ministre de la Communication et Médias, le ministre de la Santé, Roger Kamba, a rapporté un taux de couverture de 80 % dans la surveillance de l’épidémie de Mpox en RDC.
Cette gestion, assurée par une équipe de l’Institut national de santé publique en collaboration avec des partenaires, est suivie de manière stratégique pour harmoniser les décisions nationales avec les priorités régionales et les avancées scientifiques mondiales.
Roger Kamba a précisé que l’épidémie avait atteint son pic autour de la 39ème semaine de l’année, et qu’ils sont maintenant à la 45ème semaine. Les efforts se concentrent sur la recherche active des cas et le déploiement d’équipes sur le terrain pour renforcer la couverture sanitaire, un processus qui a permis de repérer une large majorité de cas de Mpox dans le pays.
Le ministre a également expliqué que les équipes de santé prennent en compte tous les cas présentant des symptômes similaires au Mpox pour une analyse approfondie. Cette méthode permet de trier les cas suspects, qui dépassent actuellement les 42 912 à travers le pays, bien que les analyses biologiques permettent ensuite d’éliminer ceux qui ne relèvent pas de cette maladie.
« Toutes ces personnes là, sont suivies et diagnostiquées tant qu’on a la possibilité de faire le testing , et le testing aussi augmente beaucoup parce qu’au départ il fallait déployer des laboratoires les proches possible des centres de traitement de Mpox », a précisé le ministre .
Depuis le début de l’année selon le patron de la santé , plus de 1 300 décès liés au Mpox ont été enregistrés, bien que ce chiffre soit affiné en fonction des résultats des tests en laboratoire, dont le déploiement a été intensifié pour faciliter un diagnostic plus rapide et plus accessible.
Yvette Ditshima