La circulation reste timide dans la matinée de ce lundi à Goma, province du Nord-Kivu, à la suite d’un appel à deux journées ville-morte par la société civile et des mouvements citoyens.
Des jeunes en colère ont barricadé, avec des pierres, la chaussée à Majengo et Katoyi au Nord de la ville. D’autres ont été signalés à Ndosho, à l’Ouest de Goma, avant d’être maîtrisés par des éléments de la police.
Des écoles n’ont pas ouvert. Les parents ont préféré gardé leurs enfants à la maison par précaution.
La circulation est fluide, des bus ne sont pas visibles sur la chaussé à l’exception de quelques motos perceptibles dans certains coins.
Dans le centre-ville tout comme à Birere, le quartier commercial, des boutiques et magasins sont fermés.
A noter que la coordination de la société civile forces vives du Nord-Kivu et des mouvements citoyens ont annoncé la reprise des manifestations pour exiger le départ de la MONUSCO, la fin de l’état de siège et la reprise totale de la cité de Bunagana par les Forces armées de la RDC.
Le maire de Goma a « interdit » la grève générale décrétée par ces organisations ce lundi et mardi. Il a appelé la population à ne pas prêter oreille aux organisateurs de ces journées ville-morte et à vaquer librement à ses occupations.
Fidèle Kitsa