Après New-York où il a participé à l’Assemblée générale des Nations unies, le président de la République est en séjour à Bruxelles, capitale belge.
Et comme souvent lorsqu’il séjourne en dehors du pays, Félix Tshisekedi échange avec la communauté congolaise.
Jeudi, il était face aux Congolais vivant à Bruxelles et a encore lancé une sévère mise en garde contre ceux qui pactisent avec l’ennemi.
« Certes, je suis démocrate, je ne suis pas un sanguinaire, mais je n’hésiterai pas à écraser ceux qui joueront avec la sécurité de notre pays et je vais le faire sans regret ni sans remord », a déclaré Felix Tshisekedi qui a réitéré ses propos tenus fin juin dernier à Mbuji-Mayi pour avertir ceux des compatriotes qui, selon lui, marchent en complicité avec les ennemis. En ligne de mire, le Rwanda.
Le 25 juin dernier à Mbuji-Mayi, lors de la messe jubilaire de Bernard Kasanda, évêque du diocèse de Mbuji-mayi (Kasaï Oriental), Félix Tshisekedi avait déclaré :
« Je m’attaquerai sans hésitation, sans remords à tout congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de notre pays. Peu importe ce que l’on dira, violation des droits de l’homme, privation de liberté, je n’en démordrais pas parce que démocrate je suis, démocrate, je resterai, je n’ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit dans ce domaine ».
Cette phrase est depuis utilisée par des activistes des droits de l’homme et ses opposants pour justifier la « répression » actuelle des acteurs politiques de l’opposition voire des journalistes.
La rédaction