Le 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi devenait officiellement le 5e président de la République démocratique du Congo au terme d’une historique cérémonie de passation de pouvoir avec son prédécesseur Joseph Kabila.
Jour pour pour, 4 ans après, quel bilan faire de la gestion de l’actuel chef de l’État?
Pour le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS ), Augustin Kabuya, le bilan de son chef du parti est « largement positif ».
Il cite entre autres réalisations l’effectivité de la gratuité de l’enseignement de l’école primaire, l’ouverture du pays dans le concert des Nations, l’augmentation du budget, la liberté d’opinion et la réduction du nombre des groupes armés.
De son côté, le secrétaire permanent adjoint du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Ferdinand Kambere, établit un « bilan négatif » comparé à la gestion de l’ancien président Joseph Kabila.
Il évoque l’«échec» du processus électoral, la dépréciation du franc congolais par rapport au dollar, la situation sécuritaire avec les forces étrangères sur le sol congolais, l’occupation du M23 des territoires congolais.
Selon Ferdinand Kambere, la liberté d’expression est « pire aujourd’hui » avec l’arrestation des politiques pour leur opinion.
DM