Le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et son partenaire Ebuteli ont publié ce lundi une étude intitulée « l’église catholique en RDC : au milieu du village ou au coeur de la contestation ? »
Ce document est basé sur l’importance de l’Église catholique, particuièrement celle de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et du Comité laïc de coordination (CLC) dans la sphère politique congolaise, notamment sur leur rôle central dans les protestations autour du processus électoral qui ont secoué la RDC entre 2015 et 2018.
Dans cette étude, GEC et Ebuteli relèvent une ambivalence dans le chef du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, dans ses déclarations sur la vérité des urnes.
« Juste après les élections de 2018, il a clairement dénoncé les résultats officiels : » Ce résultat est un déni de vérité. Et nous sommes convaincus que l’on ne peut fonder l’avenir d’une nation sur le mensonge « , rappelle les chercheurs. En novembre de la même année : » Nous ne devons pas toujours revenir au passé, revenir toujours sur la situation de la vérité des urnes » ».
GEC et Ebuteli ont également souligné que Fridolin Ambongo a également suscité la controverse « en acceptant, comme d’autres évêques, le cadeau d’un SUV à l’occasion de sa nomination comme cardinal en 2019 ».
Gec et Ebuteli pense qu’il est peu probable que l’église catholique soit capable de mobiliser la population dans les rues comme elle l’a fait lors des dernières élections.
Djo Kabika