Lors de la réunion multilatérale dédiée au projet du Corridor de Lobito, tenue ce mercredi à Benguela en Angola, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a insisté sur l’importance de la sécurité pour garantir le développement économique et la stabilité régionale.
Dans son allocution, Félix Tshisekedi a exprimé sa gratitude envers l’Angola pour son rôle actif dans le processus de Luanda, une initiative régionale visant à mettre fin à la crise sécuritaire persistante dans l’Est de la RDC.
« Nous saluons le rôle déterminant de l’Angola dans le processus de Luanda et réaffirmons notre engagement à travailler au retour définitif de la paix à l’Est de notre pays », a-t-il déclaré.
Le processus de Luanda, soutenu par l’Union africaine et plusieurs partenaires internationaux, vise notamment à désarmer les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC, à rétablir la souveraineté de l’État congolais, et à renforcer la coopération entre les pays de la région. Cette réunion multilatérale s’inscrit également dans un contexte où une rencontre tripartite est prévue le 15 décembre prochain à Luanda, impliquant Félix Tshisekedi, son homologue rwandais Paul Kagame, et le médiateur désigné par l’Union africaine, le président angolais João Lourenço.
Dans son discours, Félix Tshisekedi a clairement établi un lien entre stabilité sécuritaire et progrès économique, soulignant que la réussite du projet du corridor de Lobito dépend d’un environnement pacifié.
« La sécurité constitue en effet la pierre angulaire de tout développement durable », a-t-il souligné.
Ce corridor, conçu pour relier les ressources minières de la RDC et de la Zambie au port de Lobito sur l’océan Atlantique, offre des opportunités uniques pour exporter des minerais stratégiques, tels que le cuivre et le cobalt, indispensables à la transition énergétique mondiale.
Félix Tshisekedi a souligné que des infrastructures solides et des corridors commerciaux efficaces ne peuvent prospérer sans une paix durable, en particulier dans les zones critiques comme l’Est de la RDC.
Yvette Ditshima