Le président de la République a évoqué la question de l’exécution de la Convention collaboration signée depuis 2008 entre la République démocratique du Congo et le groupement d’entreprises chinoises, lors de la réunion du Conseil des ministres de vendredi.
S’appuyant sur le dernier rapport de l’Inspection générale des finances, le chef de l’Etat congolais évoque le non-respect des dispositions des contrats, l’inexécution des engagements contractuels et la subjectivité dans certains actes posés par les parties.
« Le président a souligné le caractère inquiétant de cette situation déplorable pour le développement du secteur minier et la lenteur du dynamisme que devrait normalement connaître le programme de construction des infrastructures dont le pays a besoin pour l’éclosion de son potentiel tant humain et économique», a déclaré la ministre de la Culture dans son compte-rendu lu sur les antennes de la RTNC.
Tshisekedi a évoqué l’impérieuse nécessité d’une revisitation de cette Convention dans le sens d’un « rééquilibrage des avantages visant à garantir les intérêts de la RDC dans l’exploitation de la SICOMINES ».
Le mois dernier, l’Inspection générale des finances (IGF) avait rendu publique la conclusion de la mission d’évaluation sur l’exécution de la Convention de collaboration signée, en 2008, entre la RDC et le groupement d’entreprises chinoises.
Dans ce rapport, l’IGF a relevé le fait que sur les 12 milliards de dollars déjà générés dans ce deal, seulement 822 millions ont profité à la République démocratique du Congo en ce qui concerne le volet infrastructures.
Yvette Ditshima
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