Une délégation des députés provinciaux de Kinshasa a été reçu lundi par le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, pour solliciter son implication dans la crise que traverse la chambre législative de la capitale.
Selon Jean-Ngoy Mvunzi, qui a livré le contenu de l’entretien avec Mboso à la presse, les élus de la capitale s’en sont remis au speaker de la chambre basse du Parlement en sa qualité de membre du présidium de l’Union sacrée de la nation en vue du dénouement de la crise qui secoue l’APK.
Ils plaident entre autres pour la reprise des plénières à l’Assemblée provinciale afin de poursuivre avec les travaux dans le cadre de cette session essentiellement budgétaire ainsi que pour suivre le dossier sur les crédits des véhicules des élus provinciaux de Kinshasa, qui courent le risque d’être indexée par la Banque faute de payement.
« Cette situation risque de compromettre notre électorat qui est aussi l’électorat du chef de l’État. Nous avons été chez le VPM de l’Intérieur rien n’est fait », a dit Jean Ngoy
Ces députés ont rappelé Mboso le contour de la mise en accusation du président Gode Mpoy et son questeur Papy Epiana et leur désapprobation envers la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe qui a rejeté ces poursuites.
« Personne n’ignore ce qui se passe à l’Assemblée provinciale de Kinshasa. Certains donnent l’impression que c’est un problème entre l’APK et l’exécutif provincial. C’est faux. Il s’agit d’un problème entre le bureau et les députés, un problème de mégestion qui nous a poussé à mettre en accusation l’ancien président Gode Mpoy et le questeur Papy Epiana pour détournement de l’argent des députés provinciaux », a tenté de préciser Jean Ngoy Mvuzi, notant que ses collègues ont été surpris par la décision de la Cour d’appel rejetant les accusations contre Godé Mpoy et Papy Epiana, faute pour la pleniere de ne leur avoir pas accordé de présenter leurs moyens de défense.
Ces élus continuent de fustiger la décision de la Cour d’Appel et considèrent toujours Gode Mpoy et Papy Epiana comme des membres du bureau déchus.
Dieumerci Diaka