La présidence congolaise a publié mercredi un communiqué de presse par laquelle elle a assuré : « la Banque mondiale rassurée sur la réforme du Fonds social de la RDC (FSRDC) ».
Les deux parties, selon la présidence, ont tenu lundi une réunion, « essentiellement technique », pour en arriver à « dissiper tout malentendu » au sujet de la dissolution du FSRDC.
Et ce, grâce aux explications fournies par le directeur de cabinet du président de la République, Guylain Nyembo, pour étayer « les motivations légales de cette réforme initiée depuis 2008 ».
« La Banque mondiale, qui finance trois projets de développement en RDC à travers le FSRDC, a pris acte de cette restructuration », souligne le communiqué de la présidence congolaise, signée par Erik Nyindu, son directeur de la communication.
Quelques jours plus tôt, la Banque mondiale avait décidé de suspendre les décaissements pour ces trois projets à la suite de la dissolution du FSRDC sur ordonnance présidentielle.
« La restructuration du FSRDC a été guidée par le seul souci de se conformer à la constitution et aux lois de la République », a assuré Guylain Nyembo aux délégués de la Banque mondiale.
Et de faire savoir :
« Les deux parties, qui avaient déjà anticipé des échanges sur la question, vont établir ensemble les modalités de la période transitoire pour poursuivre sereinement les opérations en cours ».
Le FSRDC a pour mission principale l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise. Les projets soutenus par la Banque mondiale à travers cette structure étatique sont relatifs à la prévention et la réponse à la violence basée sur le genre, à la stabilisation et au relèvement de l’Est de la RDC.
Dieumerci Diaka