Lors de la quarante-septième session de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations unies ce mardi à Genève , le Danemark a encouragé la République démocratique du Congo (RDC) à dépénaliser l’avortement dans les cas de viol et d’inceste.
La RDC avait déjà entrepris des réformes en matière de droits reproductifs en 2009, en ratifiant le Protocole de Maputo, qui autorise l’accès à l’avortement sécurisé dans certaines situations, y compris en cas de viol et de danger pour la santé de la mère.
En 2018, le Protocole de Maputo a été publié dans le Journal officiel congolais, le plaçant au-dessus des lois nationales restrictives sur l’avortement. Cette démarche a été suivie par la diffusion d’une circulaire du ministère de la Santé garantissant l’accès aux soins liés à l’avortement. En 2020, le ministère de la Santé publique a également adopté des directives pour harmoniser l’application de ces dispositions.
Cette recommandation fait suite à la présentation du rapport national de la RDC et a été relayée par l’Agence Congolaise de Presse. Elle intervient alors que la RDC s’apprête à rejoindre le Conseil des droits de l’homme des Nations unies pour la période 2025-2027, marquant ainsi un engagement renforcé en faveur des droits humains au niveau international.
Jevic Ebondo (stagiaire)