La République démocratique du Congo, représentée ce mardi au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, à Genève, par Patrick Muyaya, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a exposé les progrès réalisés en matière de droits humains.
Les membres du Conseil ont salué les avancées du pays depuis l’arrivée au pouvoir du président Félix Tshisekedi, notamment des lois en faveur des personnes vivant avec un handicap, des défenseurs des droits humains, de la lutte contre la traite des personnes, et des initiatives sur la justice transitionnelle et la réparation des victimes de violences sexuelles.
Cependant, des recommandations ont été formulées pour encourager la RDC à renforcer ses actions en faveur des droits humains. La France, entre autres, a appelé la RDC à rétablir le moratoire sur la peine de mort, suspendu l’année dernière pour réprimer les crimes de guerre à l’Est du pays.
D’autres recommandations portent sur la lutte contre l’apatridie dans les camps de réfugiés, la liberté de la presse, la prévention des violences sexuelles basées sur le genre, l’interdiction des mariages précoces, la sécurité dans l’Est, et l’amélioration de la couverture des services sociaux de base.
Les pays membres ont également exprimé leurs préoccupations concernant les droits humains dans les zones de conflit, notamment à l’Est, où l’activisme des groupes armés persiste. Ils ont exhorté la RDC à prendre des mesures pour mettre fin aux conflits armés locaux et étrangers.
Cet Examen Périodique Universel, processus visant à renforcer les droits de l’homme dans tous les pays membres, permet à la RDC de recevoir des recommandations afin d’engager des réformes importantes pour le bien-être de sa population.
Dieumerci Diaka