Le Premier Ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde, a présenté ses condoléances aux familles endeuillées après la récente explosion d’une bombe, le samedi 25 décembre 2021, dans la ville de Beni au Nord-Kivu. Une énième attaque attribuée aux rebelles ADF qui opèrent dans cette partie du pays.
Ce message de Sama Lukonde fait suite à une réunion qu’il a présidée, le lundi 27 décembre 2021, pour statuer sur cet attentat qui a provoqué la mort de 8 personnes et plusieurs blessés.
Devant plusieurs de ses ministres, les responsables des forces de l’ordre et des services de renseignements, le Premier Ministre Sama Lukonde a tout d’abord demandé à la population locale de rester vigilante durant cette période, avant de revenir sur les efforts que devront fournir les autorités compétentes pour favoriser la paix dont ces citoyens ont besoin.
Dans la même optique, le Chef du Gouvernement congolais en a profité pour réitérer son souci de mettre fin aux actes terroristes qui visent à déstabiliser la République Démocratique du Congo.
« Comme vous avez suivi, nous avons connu un évènement malheureux qui est arrivé le jour de la nativité, le 25 décembre, avec l’acte terroriste mené par notre ennemi, l’ADF (…) Nous voulons également lancer à la population comme message de rester vigilant en cette période de fin d’année pour qu’ensemble, avec nos services de sécurité avec lesquels nous nous sommes réunis, nous puissions relever ce défi sécuritaire », a-t-il confié au sortir de cette réunion.
Et d’ajouter : « Nous avons vu une compassion se lever de tout bord, de tous les acteurs politiques dressés comme un seul homme en tant que congolais vis-à-vis d’une menace contre la République. Et donc, ce soutien doit rester maintenu pour que nous soyons sûrs finalement que nous puissions relever ce défi ».
Pour ce faire, le Chef du Gouvernement congolais a aussi annoncé de manière laconique des décisions prises pour accompagner ce combat contre le terrorisme.
« Des résolutions ont été prises sur le terrain en cette période des festivités pour travailler », conclut-il.
Guillaume Mavudila