Les états généraux de la justice ont débuté ce mercredi au centre financier de Kinshasa avec comme thème « Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? ».
Ces assises se dérouleront du 6 au 13 novembre.
Le président Tshisekedi qui a lancé ces travaux, a réitéré son « engagement ferme à restaurer la justice».
« Notre appareil judiciaire sera restauré bon gré mal gré », a déclaré le chef de l’État qui s’est plusieurs fois plaint d’une justice « malade ».
Les participants vont donc identifier les défis qui entravent son bon fonctionnement et définir ensemble les voies de sa renaissance..
Parmi les 3500 participants à ces assises, figurent des représentants de la magistrature, des commissariats, des greffiers, des officiers de la police judiciaire, des parquets, des services pénitentiaires, du parlement, de l’exécutif, des provinces, des entités décentralisées et déconcentrées, de la société civile, entre autres…
En 2015, les états généraux de la Justice, dirigés par Alexis Thambwe Mwamba, avaient pour objectif d’établir un diagnostic complet et sans complaisance du secteur, ainsi que de trouver des solutions à ses problèmes. Mais ses 350 recommandations formulées sont pratiquement restées lettre morte.
Seules 20 ont été mises en œuvre, selon le ministre de la Justice, Constant Mutamba.
Jevic Ebondo (stagiaire)