Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a clarifié la position du pays sur la peine de mort lors de la rencontre avec les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques accrédités en RDC.
Dans sa déclaration, Tshisekedi a mis en avant la souveraineté de la RDC et a apporté des précisions sur le cadre légal encadrant cette pratique controversée.
« De l’épineuse question de la peine de mort, la République démocratique du Congo, en tant qu’État souverain, a clarifié les conditions strictes de son application, limitées strictement au cas de terrorisme et de trahison au sein de l’armée », a-t-il expliqué.
Le chef de l’État a souligné que, bien que le moratoire sur la peine de mort ait été levé, aucune exécution n’a encore été réalisée, ce qui reflète l’engagement de son gouvernement à traiter cette question de manière réfléchie et respectueuse des droits humains.
« Il est important de souligner qu’à ce jour, aucune exécution n’a été menée, témoignant de notre engagement à faire évoluer cette question dans un cadre réfléchi, respectueux des droits fondamentaux », a-t-il déclaré.
Le président a également insisté sur le rôle central de la justice dans la consolidation de l’autorité de l’État et la lutte contre l’impunité.
« C’est par la justice que nous renforçons l’autorité de l’État et gagnerons la confiance de ns concitoyens et de nos partenaires », a-t-il soutenu.
Selon Félix Tshisekedi, c’est en bâtissant une justice fiable et équitable que l’État pourra gagner la confiance des citoyens et des partenaires internationaux.
L’an dernier, la levée du moratoire sur la peine de mort en RDC avait suscité des préoccupations parmi les diplomates et les organisations de défense des droits de l’homme, qui craignaient un possible recul démocratique.
Le président Tshisekedi a tenu à apaiser ces craintes tout en réaffirmant le droit de la RDC à exercer sa souveraineté sur des sujets aussi sensibles que la peine capitale.
Giscard Havril Mane