Samedi lors de la première journée du Festival Amani, des militants de la LUCHA (Lutte pour le Changement) ont saisi l’occasion pour sensibiliser le public aux enjeux cruciaux de la paix et de la sécurité en République démocratique du Congo (RDC).
À leur stand, les militants ont brandi des affiches portant des messages explicites, tels que : « Hakuna Congo bila Beni » (Pas de Congo sans Beni) ; « Stop au Génocide » ; « Hakuna Congo bila Rutshuru » (Pas de Congo sans Rutshuru) ; « Non au tribalisme » ; « Non à la corruption » ; « Nous voulons la paix ».
Les militants ont défini leur présence au festival comme un moyen de sensibiliser les festivaliers à l’activisme citoyen et aux revendications pour une paix durable .
« Notre stand au Festival Amani est un espace de sensibilisation des festivaliers sur l’activisme pacifique et d’expression des revendications pour le rétablissement effectif et durable de la paix et de la sécurité en RDC. Hâte de vous y recevoir encore ce dimanche », a indiqué ce mouvement citoyen .
Alors que le président Félix Tshisekedi réaffirmait à Lubumbashi son intention de réviser la Constitution, une proposition perçue comme une tentative de prolonger son mandat au-delà des limites actuelles, les militants de Goma ont répondu avec un message fort : « Touche pas à ma constitution ».
Pour la LUCHA, 2028 doit marquer une rupture avec ce qu’elle considère comme « l’amateurisme et la prédation » qui auraient caractérisé le leadership de Tshisekedi.
Bien que principalement connu comme un événement culturel et musical célébrant la diversité et la résilience de la RDC, le Festival Amani s’est révélé une plateforme pour les revendications citoyennes. Les militants de la LUCHA y ont rappelé l’urgence d’une gouvernance transparente et responsable, tout en encourageant un activisme pacifique pour un Congo en paix.
Yvette Ditshima