Le film « L’empire du silence » du réalisateur belge Thierry Michel a été projeté la semaine dernière au siège de la Commission des droits de l’homme des Nations-Unies à Genève, en Suisse, en présence de plusieurs personnalités congolaises dont la ministre des Droits humains, Chantal Chambu, la vice-ministre des Affaires étrangères, Grace Yamba et l’ambassadeur de la RDC en Suisse.
Des opposants comme Jean-Claude Vuemba et Franck Diongo ont également assisté à la projection. Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé), le parti de Martin Fayulu, a été représenté par Bruno Kalonda, secrétaire exécutif du parti en Suisse. Ce dernier a déploré l’absence du débat dans la salle lors de cette projection. Avec ses compairs de l’Opposition, ce cadre du parti de Fayulu a quitté la salle avant même la fin de la projection.
A l’issue de la projection, Thierry Michel s’est interrogé sur le pourquoi de la continuité des « massacres » en RDC, évoquant le « récent carnage » à la Prison de Makala qui a fait 131 mots selon le bilan officiel revue. Le réalisateur belge s’est montré surpris de voir que le « Congo de Lumumba » ne dispose toujours pas d’un tribunal pénal international malgré ses millions de morts.
Bruno Kalonda est, quant à lui, convaincu de la complicité des autorités dans la situation que vivent les populations congolaises. Au nom d’ECIDé, il a réaffirmé cette « détermination à dénoncer les abus au pays » afin de « promouvoir la justice et les droits humains en République démocratique du Congo ».
L’après projection a également été l’occasion d’effleurer, par l’entremise du représentant belge à l’ONU, la question du rapport Maping, resté en suspenses jusqu’à ce jour.
Giscard Havril Mane